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0427 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 427 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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on fait de lui le petit-fils du Ciel: „Le T'ai chan, dit Tchang Houa (232-30o p.C.), dans son Po wou fiche, est aussi appelé le petit-fils du Ciel; cela signifie qu'il est le petit-fils de l'Empereur céleste; il préside à l'appel des âmes des hommes; il est l'Orient, principe de l'existence pour tous les êtres ; c'est pourquoi il décide de la longueur ou de la brièveté de la vie des hommes ')".

Le T'ai chan entretient encore des relations de parenté avec d'autres dieux ; d'après un passage qui devait se trouver dans le Seou chen ki de Kan Pao, il aurait pour gendre le plus célèbre des dieux fluviaux, le dieu du Houang ho, comte du Fleuve : „Sous les Han postérieurs, un certain Hou-mou Pan s'était rendu auprès du T'ai chan. Il fut mandé par le Prince du T'ai chan (T'ai chan fou kiun) qui le chargea de remettre une lettre à son gendre, le comte du Fleuve; il lui dit: „Quand vous serez arrivé au milieu du courant du Fleuve, frappez sur la barque et appelez un serviteur; il y aura alors quelqu'un qui viendra prendre la lettre." Effectivement (Hou-mou Pan) put faire

° Ce texte se trouve deux fois dans le .Po wou tche (chap. I, p. 4 r°

et 6 r° de la réimpression du Han Wei ts'ong chou de 1791).

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siècle de notre ère, mais le Seou chen ki qui lui est attribué est un texte assez mal établi; c'est ainsi que je n'ai pu retrouver dans l'édition du Seou chen ki du Han Wei ts'ong chou le passage que je cite ici d'après l'encyclopédie T'ou chou tsi tch'eng (section Chan tch'ouan tien, chap. XXII, p. 7 v°); l'authenticité de ce passage est cependant certaine, car le Kai yu ts'ong k'ao de Tchao Yi (chap. XXXV, p. 3 v°), nous apprend qu'il est déjà cité dans le commentaire du San kouo tche.

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