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0086 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 86 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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colline CM-cheou ; il est vraisemblable que c'est la belle statue qu'on peut voir dans la salle postérieure du temple

Ling-ying (n° 166).

Le temple de la déesse au sommet du T'ai chan est resté le foyer d'attraction des grands pélerinages qui montent chaque année à l'assaut de la montagne sainte ; les empereurs mêmes participent à cette dévotion populaire, et, depuis l'année 1759 jusqu'à nos jours, ç'a été la coutume constante qu'un envoyé impérial vienne, le dix-huitième jour du quatrième mois, apporter des offrandes à la princesse (D, 19 v°).

36.`   Keng yi t'ing „Pavillon où on change de

vêtements." C'est l'endroit où l'empereur changeait de vêtements quand il venait sacrifier. Cette annexe du temple se présente au premier plan dans la fig. 20; la cour est toute encombrée des matériaux dont se servaient au moment de ma visite en 1907 les ouvriers occupés à la réfection du temple.

37.   w ja: Tong yo miao „Temple du Pic de l'Est"

(B, X, 20 v°; C, VII, 3o r°; D, 20 r°-v°). — C'est le temple supérieur du T'ai chan ,Z W ± :a: ; il a été réparé sous les Yuan (1280-1367) par Tchang Tche-chouen puis, en 1543, par Ts'eng Si (A, IX, 1 v°). 11 renferme une statue toute dorée du dieu du T'ai chan. Ce dieu est loué par deux écriteaux qui sont des dons impériaux ; l'un porte la phrase g, to j TG „Pour fournir le commencement (de toute existence), c'est lui qui est le principe"; le second présente

les mots ± _   A „En haut, il touche au firmament
azuré." — La pauvreté de cet édifice contraste avec la richesse du temple consacré à la Princesse des nuages colorés et montre à quel point l'antique divinité masculine du T'ai chan a été éclipsée par la jeune déesse. C'est dans le mur méridional de la cour de cet édifice que se trouve encastré le Tableau des cinq montagnes sacrées de l'année 1614 (cf.