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Le T'ai Chan : vol.1 | |
The Tai Shan : vol.1 |
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Han, qui avait voulu résister à l'usurpation de Wang Mang), il faut, comme cela a été fait autrefois pour le dieu du sol de Po, en donner (des mottes) aux seigneurs pour qu'ils soient éternellement sur leurs gardes ')."
IV.
Le culte du dieu du sol n'exigeait pas seulement la présence d'un autel en terre ; il lui fallait aussi un arbre. C'est ce qu'a démontré fort savamment vers l'an 50o de notre ère un • certain Lieou Fang 2) dans une requête officielle pour demander qu'on plantât des arbres sur les autels des dieux du sol et des moissons. Sans doute le fait même que cette requête ait dû être présentée prouve que la règle était parfois négligée; il n'en est pas moins vrai que Lieou Fang avait raison et que la présence d'un arbre était autrefois constante dans les endroits où on sacrifiait à un dieu du sol.
Le dictionnaire Chouo wen mentionne une ancienne graphie
du caractère qui, à droite du signe de la divinité ,
comportait le signe de l'arbre placé au-dessus de
celui de la terre. Le dieu du sol était ainsi représenté par le sol et par l'arbre conçus comme divins. Ce même dictionnaire, dans sa définition du caractère Tif, nous informe d'ailleurs que „pour chaque dieu du sol, on plantait l'arbre auquel le terrain était favorable 3)." Cette dernière phrase
Ts'ien Han chou, chap. XCIX1'a, p. 14 v°: t Hd` 'Iaj z
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J, . Voyez le Wei chou, chap. LV, p. 6 r°-v°.
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