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0191 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 191 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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liasse sera présentée à l'Empereur d'en haut ; la seconde, au siège de T'ai Isou; la troisième, à la divinité de la souveraine Terre ; la quatrième, au siège de Kao tsou."

La proposition relative à la boîte d'or était ainsi conçue : „Les liasses (de fiches) destinées à ceux qui sont associés lorsqu'on monte (faire le sacrifice) sont placées dans une boîte d'or qu'on dépose au retour dans la chambre du temple funéraire de Yi Isou 1). Nous proposons maintenant que la longueur de cette boîte soit telle qu'elle puisse contenir les liasses (de fiches) de jade; que sa hauteur et sa largeur soient chacune de 6 pouces ; que sa forme soit celle de la boîte dans laquelle on dépose actuellement les requêtes au trône ; on la ficellera avec un lien d'or qu'on scellera avec un ciment d'or sur lequel on imprimera le sceau du pouvoir impérial conféré par le Ciel."

La proposition relative aux pierres quadrangulaires qu'on empile l'une sur l'autre était ainsi conçue: ,,Autrefois on se bornait à placer les tablettes de jade dans une boîte en pierre qui était analogue aux étuis dans lesquels on mettait les livres 2; c'est pourquoi on l'appelait parfois l'étui de pierre;

nous est attesté par un fait que rapporte l'auteur du Tai lan (chap. VII, p. 15 va) : en 1747, on trouva au sommet du T'ai chan deux boîtes de jade ; on ouvrit l'une d'elles ; elle contenait .17 fiches de jade qui dataient de l'année t oo8 où l'empereur Tchen tsong célébra le sacrifice fong; chaque

fiche avait une seule ligne d'écriture   (cf. p. 6o, lignes 12-2 t).

I) Yi tsou est un terme qui vient du Chou king (chap. Chouen tien Legge, C. C., III, p. 37) où il est dit que, lorsque Chouen eut terminé sa tournée d'inspection, il revint au temple de l'Ancêtre Parfait (yi tsou) et immola un boeuf. Dans les Mémoires historiques de Sseu-ma Ts'ien (trad. fr., t. I. p. 64, n. 3), le terme de yi tsou est remplacé par celui de „grand-père et père défunt". En définitive, il semble bien que yi tsou ne désigne pas une personne déterminée, mais les ancêtres de l'empereur en général, et plus particulièrement son père et son grand-père ; le temple de Yi tsou n'est donc pas autre chose que le temple ancestral de l'empereur. Plus loin cependant, en traduisant la grande inscription de 726, nous aurons l'occasion de remarquer que le terme yi tsou s'applique parfois plus spécialement au grandpère de l'empereur.

2) Au temps où les livres étaient écrits sur des fiches de bois.