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0465 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 465 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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représente avec des ornements de tête, on l'appelle yuan

kiun   4' ou t'ien sien   '). Comme l'Orient préside
à la vie, on leur sacrifie sur le Pic Tai et assurément cela est convenable. Maintenant, la statue de jade est depuis longtemps détruite; les objets en or et en pierre sont pour la plupart abîmés et brisés; cependant ce sceau s'est seul conservé. C'est ce qu'exprime la „Notice sur la liste de noms" quand elle dit: »La stèle de fer et les tambours de cuivre 2) ont été liquéfiés; seul le sceau de jade est resté entier et n'a qu'une légère ébréchure à un de ses angles. Ceux qui gouvernent ce pays se le sont transmis successivement." Je me suis livré à des recherches approfondies dans les plans et les descriptions et j'en ai pris une connaissance complète, puis j'ai annexé la dissertation ci-après afin de fournir une matière d'étude aux archéologues:

„Les mots tchao kien sont une formule par laquelle on implore la divinité; ce (sceau) n'est pas quelque chose dont on ait fait don 3). A mon avis, (voici comment les choses ont dû se passer) : L'empereur (Tchen tsona) avait fait grand

a

  1. Ainsi, l'épithète   f ne peut s'appliquer qu'à une divinité féminine.

Le sceau de jade appartenait donc à la Pi hia yuan kiun, et non au dieu du T'ai chan.

  1. A l'époque des Ming, le gouverneur du Chan-tong recueillit tous les objets de bronze qui gisaient abandonnés sur le T'ai chan; il les fondit et en fit quatre tambours symbolisant les quatre saisons. Ces tambours furent anéantis lors du grand incendie qui, dans la cinquième année K'ien-long (1740), détruisit le temple de la Pi hia yuan kiun au sommet du T'ai chan (voyez T'ai-ngan bien tclze, chap. XI, p. 43 v°-44 v°). Le sceau de jade consacré à la Pi hia yuan kiun sortit presque intact de ce désastre.

  2. En d'autre termes, le sceau n'est pas un don destiné à remercier la divinité parce qu'elle a jeté son regard lumineux sur les hommes; il est destiné à prier la divinité de bien vouloir regarder les hommes. Il faut donc traduire l'inscription du sceau comme une prière : „Que l'immortelle céleste nous regarde lumineusement", et non pas : „L'immortelle céleste nous a regardé lumineusement."