National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0192 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 192 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000293
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

176

maintenant nous proposons qu'on prenne trois pierres rectangulaires pour les empiler l'une au-dessus de l'autre. Pour les dix lattes de pierre on les dressera dans des encoches qu'on aura pratiquées sur les quatre côtés (du bloc formé par) les pierres rectangulaires ') ; on ficellera le tout avec un lien d'or qu'on scellera avec un ciment de pierre sur lequel on imprimera le sceau du pouvoir impérial conféré par le Ciel."

La proposition relative à l'autel rond 2) au sommet de T'ai chan était ainsi conçue : „Qu'il y ait des chemins qui s'ouvrent sur quatre issues, c'est la règle générale pour les autels et les aires; qu'on entre et qu'on monte par la face Sud, c'est ce qui est autorisé pour la célébration du sacrifice. Maintenant nous proposons que l'autel rond sur le grand sommet 3) soit large de 5 tchang (= 5o pieds) et haut de 9 pieds; qu'on se serve de terres des cinq couleurs pour l'élever; sur chacune des quatre faces qu'on établisse un escalier; la place de l'empereur sera au Sud de l'autel; il montera par l'escalier du Sud et, parvenu en haut, il scellera les tablettes de jade."

La proposition relative au tertre de terre au sommet de l'autel rond 4) était ainsi conçue : »Toutes les fois qu'on emploie le mot fong, c'est pour désigner un amas de terre; lorsqu'on institue des bénéfices en répartissant des apanages, c'est aussi parce qu'on distribue (des mottes de terre servant de) dieux du sol qu'on donne ce nom (de fong au fait de

i) Cf. p. 23, fig. 6 (où il faut lire „dix", et non »douze" lattes de pierre).

  1. Cet autel est celui sur lequel on édifie le coffre de pierre qu'on recouvre ensuite d'un tumulus de terre.

  2. Le terme   F désigne le je kouan fong, qui était regardé comme
    le point culminant du T'ai chan. Voyez plus haut, p. 6o, n° 23.

  3. L'expression i f ne peut désigner ici que l'autel rond L

dont il a été question dans le paragraphe précédent. C'est sur cet autel rond qu'on élevait le tertre recouvrant le coffre de pierre.