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0433 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 433 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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ma mère, que vous disiez pour moi au marquis. (mon 'père) de me recommander à (Souen) Ngo afin qu'il me fasse changer de poste et que j'obtienne une place agréable." Quand il eut fini de parler, sa mère s'éveilla soudain tout • effrayée ; le lendemain, elle raconta ce qui s'était passé à (Tsiang) Tsi qui lui dit : »C'est un simple rêve ; il n'y a pas lieu de vous en étonner." Le lendemain, à la nuit, le fils apparut de nouveau en songe à sa mère et lui dit : „Je viens chercher notre nouveau chef qui s'est arrêté auprès du temple ; avant que nous partions, j'ai pu revenir un instant ; notre nouveau maître doit partir demain à midi ; au moment du départ, nous aurons fort à faire et je ne pourrai plus revenir; c'est donc maintenant que je vous dis un éternel adieu. Le marquis (mon père) est un homme énergique qui est difficile à émouvoir et à persuader; c'est pourquoi je suis venu m'adresser à vous, ma mère. Je désire que vous parliez encore une fois de cette affaire au marquis (mon père) ; pourquoi répugnerait-il à faire une seule tentative ?" Il lui décrivit alors l'extérieur de (Souen) Ngo et ses explications furent très minutieuses. Le jour venu, la mère s'adressa encore une fois au marquis (son mari) en lui disant : „Quoique vous prétendiez que ce ne soit qu'un rêve et qu'il n'y a pas lieu de s'en étonner, pourquoi avoir une telle obstination et pourquoi répugneriez-vous à faire une seule tentative ?" (Tsiang) Tsi envoya alors un homme qui se rendit auprès du T'ai miao et s'informa au sujet de Souen Ngo; il le trouva en effet; son extérieur correspondait exactement à la description qu'en avait faite le fils. (Tsiang) Tsi dit alors en pleurant : „J'ai bien failli faire tort à mon fils." Il donna donc audience à Souen Ngo et lui raconta toute l'affaire ; Souen Ngo ne fut pas effrayé de sa mort prochaine et se réjouit d'avoir obtenu le poste de préfet du T'ai chan; sa seule crainte était que les paroles de (Tsiang Tsi) ne fussent pas dignes de foi; il