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0540 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 540 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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ruinent le peuple, on les renvoie comme de mauvais fonctionnaires et on leur donne des successeurs. »Quand les victimes ont été parfaites, dit Mencius, quand le millet offert dans les vases à été pur, quand les sacrifices ont été faits aux saisons prescrites, si cependant il se produit des sécheresses ou des inondations, alors on change les dieux du sol et des moissons et on en institue de nouveaux')."

Des dieux avec lesquels on en use de la sorte sont bien près de ressembler à des hommes. Nous possédons en effet certains textes desquels on a parfois conclu que les dieux du sol et des moissons n'étaient que des hommes divinisés. On lit dans le Kouo yu: „Autrefois Lie-chan (surnom de Chen-nong) posséda tout l'empire; son fils, qui se nommait Tchou, sut bien planter toutes les céréales et toutes .les plantes potagères. Lorsque les Hia tombèrent en décadence 2), K' i, (ancêtre) des Tcheou, continua ses travaux et c'est pourquoi on lui sacrifie comme au dieu des moissons. Kongkong (souverain mythique) étendit sa puissance sur les neuf provinces; son fils, qui se nommait Heou t' ou (le prince Terre), sut bien aménager les neuf territoires et c'est pourquoi on lui sacrifie comme au dieu du sol 3)." De même dans un

   

413 ' - A RI M o i . 1

i) Mencius,. VII, h, 14:

~;.

 
  1. Le texte du Kouo yu présente ici la leçon E ; mais tous les autres textes (Tsi fa, Tso /chouan, etc.) prouvent qu'il faut lire

  2. Kouo yu, section Lou yu, ye partie, 70 discours :   Tü(   z

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yei. Le même texte se retrouve, avec quelques variantes, dans

le chapitre Tsi fa du Li ki (trad. Couvreur, t. II, p. 268-269). Voyez aussi Ts'ien Han chou, chap. XXV, a, p. i v° et Heou Han chou, chap. XIX, p. 4 i'.