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0233 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 233 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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2I7

soin (de tenir l'aiguière). Maintenant, le che-tchong, qui est un haut fonctionnaire, donne de quoi se laver au souverain des hommes, tandisque le premier invocateur (t'ai tchou), qui est un petit fonctionnaire, adresse la prière au dieu du Ciel. Ainsi on met en rapport le dieu du Ciel avec un petit fonctionnaire et on fait servir le souverain des hommes par un haut fonctionnaire; c'est là une chose contraire aux rites. Le Tcheou li, à l'article du ta tsong po, dit: „Les »préposés au vin aromatique qui sont deux officiers de „rang inférieur aident dans la cérémonie des libations ')". Ainsi, c'étaient ces officiers qui avaient la charge de (tenir l'aiguière pour) le lavage des mains. Les Han héritèrent des statuts des Ts'in qui ne comportaient pas la fonction des préposés *au vin aromatique; c'est pourquoi ils chargèrent de ce soin un officier attaché à la personne de l'empereur; depuis les Wei et les Tsin jusqu'à maintenant, on a suivi cet usage sans le modifier. A vrai dire cependant, il est admissible que, dans les rites des Han, le che-tchong eût cette fonction, tandisqu'il n'est plus convenable que le chetchong l'exerce actuellement. En effet, le che-tchong de l'époque des Han était à l'origine un fonctionnaire de peu d'importance; au temps de l'empereur Kao (206-195 av. J.-C.), des lettrés enregistrés eurent ce titre; au temps de l'empereur Houei (194-188 av. J.-C.), des lettrés distingués eurent ce titre; Pi-k'iang, fils du marquis de Lieou, à l'âge de quinze ans, eut ce titre; sous les Han postérieurs, Q Kien 3), en qualité de yi-lang fut nommé che-tchong;

i) Je ne retrouve pas textuellement ce passage dans le Tcheou li. Les deux officiers auxquels il est fait allusion ici sont vraisemblablement le yu jen et le tch'ang jen; cf. Tcheou li, trad. Biot, t. I, p. 465-470.

  1. Cf. Sseu-ma Ts'ien, trad. fr., t. Ii, p. 412.

  2. Le nom de famille de ce personnage est indiqué comme manquant, ce qui est une preuve du mauvais état dans lequel se trouvait le texte de ce chapitre. Nous ne devons donc par être surpris si les fautes y sont assez nombreuses,