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0275 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 275 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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titre d')Empereur vert (Ts'ing ti) reçut en plus le titre de „Empereur qui développe la vie" (kouang cheng ti kiun) 1). La divinité qui avait le titre de) »Roi égal au Ciel" (t'ien ts'i Wang) reçut en plus le titre de „Bon et saint" (jen cheng) 2). Pour chacune de ces divinités on envoya un délégué lui offrir un sacrifice et lui présenter une déclaration.

L'empereur ordonna par décret à Wang Tan de composer l'éloge de l'autel du sacrifice fong, à Wang K'in-jo de composer l'éloge de l'autel du Chö-cheou, à Tch'en Yao-seou de composer l'éloge de l'autel de l'audience plénière.

Tous les fonctionnaires qui avaient pris part au sacrifice sur la terrasse ronde 3) eurent leurs noms inscrits sur pierre au sommet de la montagne. Les officiers qui avaient célébré le sacrifice de l'autel de kieou-kong 4) sur la colline Chö-cheou

Ioo8 l'épithète de »vénérable divin qui protège la vie

?

L'auteur du Tai Jan (A, VI, 8 r°) l'identifie avec Mao Ying, divinité secondaire dont nous avons eu l'occasion de parler (voyez p. 143, n. x). Mais je crois qu'il a tort; en effet, nous lisons plus loin dans le Song the (chap. CIV, p. 7 v°) que, en 1013, l'empereur conféra au »vénérable divin des neuf cieux

qui protège la vie et qui préside aux destinées" j 01 le titre de „Grand empereur, vénérable divin des neuf cieux qui protège la vie et qui préside aux destinées, à la sagesse élevée et à l'influence

i

supérieure, saint aïeul" ~ di 11".   F

       h* . Or ce personnage n'est autre que l'Empereur de jade

(yu Kouang ta ti   '+   J h 64) dont le culte prit alors naissance.

I) On trouvera plus loin, dans le chapitre consacré à l'Epigraphie, la traduction du décret conférant ce titre à l'Empereur vert. Cf. aussi p. I19—x2I.

  1. Ce troisième dieu, qui est ici associé à l'Empereur de jade et à l'Empereur vert, n'est autre que le dieu du T'ai chan; cf. p. 6-7.

  2. C'est à dire sur l'autel du sacrifice fong au sommet de la montagne.

  3. L'expression   ,,le neuvième palais" désigne la Terre, en vertu
    d'une théorie que nous trouvons exposée dans le commentaire du Heou Han chou (chap. LXXXVIII, p. 5 r°-v°): T'aiyi   , qui n'est autre que
    le dieu de l'étoile polaire, parcourt successivement les palais des huit Noua /A 1I,; chaque fois qu'il a passé par quatre de ces palais, il revient au neuvième palais ou palais du centre qui est celui où réside la divinité de la terre