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0528 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 528 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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qui fournissent ce que l'homme mange et boit; la porte

principale I   et les portes secondaires fi par lesquelles
il entre et sort. Ces cinq divinités qui président aux rapports du maître de maison avec la terre où il habite, dont il se nourrit et sur laquelle il va et vient, sont des divinités qui se rattachent au principe de la terre, c'est-à-dire au principe yin. Or, d'après le chapitre Yue ling du Li ki, les sacrifices qu'on leur adresse sont fixés aux époques suivantes: au printemps, on sacrifieaux portes intérieures

p; en été, on sacrifie au foyer   ; au milieu de l'année,
c'est-à-dire entre l'été et l'automme, on sacrifie à l'orifice

central 41   ; en automme, on sacrifie à la porte principale

de la maison 19 ; en hiver, on sacrifie à l'allée   '). ~l

résulte de ce texte que la divinité de la maison qui était, prédominante en automne était celle de la porte principale; or, c'est en automne que, en 669 av. J.-C., il y eut des pluies excessives; il est donc naturel qu'on s'en soit pris, non-seulement au dieu du sol, symbole par excellence du dieu du sol, mais encore à celle des cinq divinités familiales qui était alors prédominante, à savoir la divinité de la porte, puis que cette divinité, elle aussi, se rattachait au principe yin 2).

I) La substitution de l'allée et au puits   paraît être due aux éditeurs

du Vue ling à l'époque des Han; l'autorité de ce texte a d'ailleurs eu four résultat que nombre de rituels ont, par la suite, adopté la même leçon et que, à diverses époques, le sacrifice à l'allée s'est substitué en fait à celui du puits. Il semble bien cependant que, à l'origine, ç'ait été le puits, et non l'allée, qui fut l'une des cinq divinités de l'habitation humaine. Voyez à ce sujet les remarques de Ma Touan-lin (W en hien t'oung k'ao, chap. 867, p. 12 v°-13 r°).

2) Cette explication est d'ailleurs pleinement confirmée par le Tch'ouen ts'ieou fan Lou de Tong Tchong-chou (deuxième siècle av. J.-C.) qui nous dit (§ 74, k'ieou yu, SHTKK, chap. 88o, p. 3 r° et suiv.) que, lorsqu'on priait pour la pluie, au printemps, les gens de la maison sacrifiaient aux portes

intérieures    I p; en été, au fourneau; au milieu de l'année,

à l'orifice central; en automme, à la porte extérieure; en hiver, au puits; mais