National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
| |||||||||
|
Le T'ai Chan : vol.1 | |
The Tai Shan : vol.1 |
396
apparaît en tchen 1) ; avec lui la princesse de l'Orient 2) court en avant. Se manifestant égal au Ciel, il est le régulateur 3). De l'armoise brûlée on sent la bonne odeur et les régimes de bananes y mêlent leur senteur pénétrante. Des vapeurs de bon augure s'élèvent en foisonnant tout près de nous. Tandisque nous contemplons pleins de respect, ces dieux viennent nombreux comme une nuée d'insectes pour goûter à nos offrandes.
(Ce qui précède est le chant destiné à inviter les dieux à venir).
(En . évoquant le souvenir des) neuf souverains et des soixante-quatre personnes 4) qui montèrent (sur le T'ai chan) pour annoncer leur réussite et qui célébrèrent leurs mérites; qui voulurent, sur le mont Yun-yun, disposer un tertre et une fosse 5); qui, sur des nattes en chanvre, présentèrent le simulacre de char °) avec ses roues garnies de jonc');
i) Cf. Yi king, appendice cliouo koua ; trad. Legge, SBE, vol. XVI, p. 425. Le dieu du T'ai chan symbolise l'Orient; on peut donc lni appliquer ce texte du Yi king.
me paraît ici désigner la déesse de l'aurore qui n'est autre que
la princesse des nuages colorés (pi hia yuan kiun).
Nous avons déjà vu à mainte reprisse le T'ai chan qualifié comme étant égal au Ciel et comme jouant le rôle de régulateur dans la partie orientale de l'empire.
Le commentaire du Tcheou li, à l'article du tou tsong jen A
cite un passage de Sseu-,na Ts'ien où il est dit : „Antérieurement à Fou-hi, les neuf souverains et les soixante-quatre personnes sont tous des princes
innommés de la haute antiquité." a
y~.1 t;;► 4^•
Le tertre pour le sacrifice au Ciel, la fone pour le sacrifice à la Terre.
Cf. Sseu-ma Ts'ien, chap. XXVIII, p. 7 r'
„le simulacre en bois d'un char attelé de quatre chevaux."
Cf. Sseu-ma Ts'ien, chap. XXVIII, p. 4 r° „Ceux qui ont fait autrefois
2)
::
'1
|
Copyright (C) 2003-2019 National Institute of Informatics and The Toyo Bunko. All Rights Reserved.