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0337 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 337 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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d'adresser une déclaration au Ciel. Puisque les gages célestes étaient venus et puisque les espérances des hommes étaient à leur comble, les prières instantes (de mes officiers) n'ont pas pris fin et mes refus répétés n'ont pu être maintenus. Alors donc moi, avec mes quelques ministres, j'ai examiné le chapitre Yu tien l) et j'ai expliqué les règlements des Han 2). Puis j'ai déployé le prestige de mes six armées impériales ; j'ai fait trembler d'épouvante 3) les neuf régions; les guidons et les étendards étaient rangés en bon ordre ; les soldats et les chevaux gardaient le silence ; quelle majesté ! quelle régularité ! quel beau spectacle ! quelle pompe ! ainsi je suis arrivé au Tai tsong; ce fut conforme à ce qui devait être.

Le Eul ya 4) dit que le T'ai chan est le Pic de l'Est ; le Tcheou kouan 5) dit qu'il est la montagne dominatrice de la province de Yen. Il est véritablement le petit fils du Ciel-Empereur G) ; il est influences réceptacle de la foule des surnaturelles. Par sa situation, il est le principe initial de tous les êtres vivants et c'est pourquoi on l'appelle Tai 7) ; par sa position,

i) Le chapitre Chouen tien de Chou king où il est question de la tournée d'inspection faite par l'empereur Chouen; le sacrifice accompli par ce souverain sur le Tai tsong ou T'ai chan était invoqué comme un précédent par ceux qui discouraient sur les cérémonies fong et chan.

  1.  L'empereur Wou, en i 10 av. J.C., et l'empereur Kouang-wou, en 56 p.C., ayant accompli la cérémonie fong, on trouvait dans les règlements des Han plusieurs indications concernant ce sacrifice.

FEI

  1.  L'expression, est tirée du Che hint (section Tcheou song,

décade 1, ode 8).

  1.  La tradition veut que la première rédaction du dictionnaire Eul ya ait été faite par le duc de Tcheou; c'est pourquoi cet ouvrage est invoqué ici comme le plus ancien texte attestant le rôle éminent attribué au T'ai chan.

  2.  Voyez le Tcheou li, à l'article Tche fang clac; trad. Biot, t. II, p. 271.

  3.          paraît être l'abréviation de Hao t'ien claang ti »le Ciel

souverain, Empereur d'en haut." La proposition que le T'ai chan est le petit-fils du Ciel se trouve dès le troisième siècle de notre ère dans le Po wou tclie de Tchang Houa (chap. I, p. 4 r°).

  1.  Nous avons ici une de ces explications par homophonie qui ont été