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Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1 |
DOCUMENTS SUR LES TOU-HIUE OCCIDENTAUX. 13 5
sont allés. Le douzième mois est pour eux le commencement de l'année.
Ils honorent la religion bouddhique ; ils sacrifient au dieu du ciel)). Ils ont
des machines fort ingénieuses. Le onzième mois, ils battent du tambour et
dansent pour demander le froid; ils se jettent de l'eau les uns aux autres
en manière d'amusement.
A l'époque des Soei, leur roi K'iu-mou-tclie épousa la fille (du kagan)
des Tou-kiue occidentaux et fut dès lors assujetti aux Tou-kiue2).
La dixième année ou-té (627), ils envoyèrent pour la première fois un
ambassadeur offrir des présents 3). La cinquième année tcheng-koan (631),
ils demandèrent à être sujets (de l'empereur). T'ai-tsong dit: «Je n'aime
pas, pour prendre de vains titres, nuire au peuple. Si (le pays de) K'ang
est notre sujet, nous l'aiderons dans les moments difficiles et devrons
participer à ses peines; nos troupes auront à aller à dix mille li de
distance. Comment serait - ce là mon intention»? Il déclina donc cette
proposition.
(Les gens de K'ang) envoyèrent encore une ambassade offrir des lions4).
L'empereur, considérent que leur éloignement donnait du prix à la chose,
ordonna au surveillant des archives, Yu Che-nan, d'écrire une composition
littéraire à cette occasion. A partir de ce moment, ils vinrent chaque année
apporter un tribut; ils offrirent 5) des pêchers d'or et des pêchers d'argent
qui furent plantés dans le parc sur un ordre donné par décret impérial.
A l'époque yong-hoei (650-655), Kao-ti (= l'empereur Kao-tsong)
fit de ce territoire le Gouvernement de K'ang-kiu et donna le titre de gou-
verneur au roi de ce pays, Fou-hou-man s).
Pendant la période wan - soei - t'ong - t'ien (696), on nomma roi le
grand chef Tou-so-po-t'i7). A sa mort, son fils Ni-nie-che-che lui
•
p T Allj . Cette formule désigne le Mazdéisme; cf. Journal asiatique, Janv.-Fév.
1897, p. 60, dernière ligne et p. 61, lignes 1-2. On voit par là qu'à Samarkand le Bouddhisme et le Mazdéisme régnaient simultanément.
Le Kieou T'ang chou, (chap. CXCVIII, p. 10 r0) dit ici: «Au temps de l'empereur
Yang (605-616) le roi de ce pays, K'iu-chou-tche (au lieu de K'iu-mou-tche
1) épousa la fille de Che-hou kagan des Tou-kiue occidentaux; à la suite de cela il fut asservi aux Tou-kiue occidentaux». Che-hou kagan n'est autre que T'ong Che-hou kagan ®.
D'après le Kieou T'ang chou, c'est le roi Ri'iu-chou-tche qui envoya cette ambassade.
En 635, d'après le Tch'e fou yuen koei (ap. Pien i tien, chap. XLVII).
En 637, d'après le Tch'e fou yuen koei (ap. Pien i tien, chap. XLVII). Ce même ouvrage mentionne encore des ambassades de K'ang en 639, 642, 643, 644, 647.
Nous avons vraisemblablement ici le nom persan B a h m an dont la forme ancienne était Wa h o u m an (cf. N ó l d e k e, Geschichte der Perser und Araber, p. 291, n. 2, à propos d'une autre personnage appelé B a h m a n).
Au lieu de Tou-so-po-ri
po-t'i ;,,;
A--—
a
, le Kieou Tang chou écrit Tou-p'o-
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