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0320 Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1
Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1 / Page 320 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000256
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310   EDOUARD CHAVANNES..

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25-26), la petite-fille de Hou-che-lo ®, kagan qui épuise sa fidélité pour servir son souverain (cf. p. 76, lignes 10-11), grand général des cavaliers vaillants, la fille aînée de Hoai-tao kl, kagan des Dix Tribus et grand général des gardes redoutables de droite». — Du reste de la notice, il résulte que, bien que le nom personnel du mari de cette princesse ne soit pas donné dans l'inscription, ce personnage ne peut être que le Cha-Vo Fou-lcouo dont il est question à la p. 99 de notre travail. La dame A-che-na mourut en 719, ågée de 25 ans; elle s'était mariée à l'âge de dix-sept ans, par conséquent en 711; mais, d'après la notice que nous analysons, la date de son mariage serait 712, c'est-à-dire l'année même où Cha-t'o Fou-Icouo vint s'établir à Pei-ring et se soumettre à la Chine. — Cette princesse, étant fille d'A-che-na Hoai-tao, était la propre soeur de la princesse de Kiao-ho qui, en 722, épousa le chef Turgach Sou-lou (cf. p. 81, lignes 23-24). — De Cha-ro Fouo-kouo et de la princesse de Kin-tch'eng descend à la

cinquième génération Li K'o-yong   j   dont le fils fut le premier empereur

de la dynastie des T'ang postérieurs (cf. Ou tai che, chap. IV).

Dans le même ouvrage (chap. XVI, p. 7), M. P. P e l l i o t a trouvé une notice sur une inscription funéraire gravée en l'honneur d'une princesse turque morte en 723; ce texte fort intéressant se rapporte à l'histoire des Tou-kiue septentrionaux; nous n'avons donc pas à en faire usage ici.

4

P. 99, ligne 2: Cha-t'o Kin-chan vivait encore en l'an 712; on lit en effet dans le Tse tche t'ong kien: «La première année sien-rien (712), le dixième mois, le jour sin-yeou, Chat'o Kin-chan envoya un ambassadeur apporter tribut. Les Cha-t'o étaient un rameau

détaché des Tch'ou-yue: leur nom de famille était Tchou-ye   lÇ». Une note du
Tse tche t'ong kien signale ici l'erreur dans laquelle sont tombés le Kieou ou tai che (chap. XXV, p. 1 r°) et le Ou tai che (chap. IV, p. 4 r°) en considérant le nom de la

tribu Pa-ye ou Pa-ye-kou    comme celui du premier ancêtre de la famille
princière des Cha-t'o.

P. 101, ligne 7: La ville de T'ien-ti Eu fit est aujourd'hui Louktchoun. Le Tse tche yong kien (chap. L, p. 10 v°), citant Tou Yeou, dit: Quand les T'ang eurent vaincu le Kao-tch'ang (640), ils firent de la ville de T'ien-ti la sous-préfecture de Lieou-tchong lepvil. D'autre part, le T'ong (sien kang mou (chap. XXIX, p. 2 vo), parlant de

Houo-tcheou g( 3+1 (Karakhodjo) dit: A 70 li à l'Est de cette ville est la ville de

Lieou - tch'nn 4f) c~ : qui est la sous-préfecture de Lieou - tchong de l'époque des T'ang; à 100 li à l'ouest de la ville (de Houo tcheou) est T'ou-lou-fan (Tourfan) qui est la sous-préfecture de Kiao-ho de l'époque des T'ang.

P. 115, n. 2 et p. 237, lignes 3-8: En prenant connaissance de l'article de K u r a k i chi S h i r at o r i (Über den Wu-sun Stamm in Centralasien, dans Keleti szemle, 1902, p. 103-140), je constate que cet érudit japonais est arrivé aux mêmes conclusions que moi sur l'équivalence A -kie - t'ien = Ak - tagh. Voici en effet ce qu'il écrit (p. 111): «Im türkischen heisst weiss «Ak», und «A-kié» mag die chinesische Umschreibung dieses türkischen Wortes sein. Türkisch heisst Berg «tag» oder «tau», die letzte Sylbe Vien des A-kiet'ien kann wohl identisch mit diesem türkischen Wort «tag» oder «tau» und A-kie-t'ien die Umschreibung des Ak-tag, oder Ak-tau, sein». — L'épreuve de la page 115 est timbrée du 21, 9, 1901, ce qui prouve que j'ai formulé cette même hypothèse avant d'avoir lu l'article précité.

Pag. 119, note 2: Le p'o-lo d'or apparaît encore dans la notice du T'ang chou, (chap. CCXVI, a, p. 2 v°) où il est dit que, la troisme année bien-k'ing (658), les Tibétains offrirent\à

la cour de Chine 4k,.     +   4 , /1-1-:. • B u s h e l l traduit «a gold basin and
a gold basket», ce qui ne me paraît guère admissible. — Cf. p. 139, n, 3.

P. 122, ligne 10 de la note 1: Au lieu de «Sou Hai-tcheng, qui était un chef trop vieux», lisez:

«Sou Hai-tcheng dont les soldats étaient épuisés». Sur ce sens du mot    -, cf. Tso

tchoan, 28° année du duc Hi:   J   ~~~ «pour les soldats,

le bon droit les rend forts, le tort les épuise».